Inventaire à la Prévert

Je trouve qu'ici on fait tout un plat de ce site que je comparerais à un cimetière de voitures. Un cimetière de voitures, on se promène entre les épaves, on cherche à identifier la marque, le type de la bagnole malmenée, on va y récupérer des pièces détachées.
Je contacte c'est pareil : ce sont des gens que la vie a malmenés, a rendus gagas, bizarres, limites. Le petit retraité qui croupit après un veuvage, une rupture, dans la solitude du bled paumé au miieu de nulle part où il a pu acheter une baraque qu'il n'arrive plus à revendre ; le paysan esseulé depuis des décennies et quelquefois encore puceau à la soixantaine ; la mémère à cheveux courts vaguement recyclée dans la spiritualité pour rompre avec un passé de Bobonne au service d'un sac à vin ; les vieux à moto qui continuent à croire que leur machine est un piège à filles et qui finissent par se résigner à comprendre qu'elle est surtout un piège à mémées ; des papys à la dérive, des mamies qui se font croire que ça reste possible, des kékés ruraux, des alcooliques terminaux, des artistes ratés, des homos refoulés aux prétentions artistiques, des dépressifs chroniques, des amazones à deux balles qui occupent vaille que vaille leurs interminables dimanches dans leur studette humide de quelque sordide village-rue de l'Orne ou du Vivarais, des libertines sur le retour qui postent des litanies de photos la jupe remontée jusqu'à la culotte, des désespérées qui font des effets de collants qui brillent, des gras du bide attablés devant leur canon, des bouilles cassées par la vie et d'autres martelées par les addictions dont les selfies ressemblent à des clichés anthropométriques. Rares sont les jolis visages et les belles gueules. Les portraits chinois et autres questionnaires proustiens tapinent entre tragi-comique et pathétique. On sent sur certains profils les heures passées à se confectionner des accroches. Derrière se profile une solitude impitoyable et beaucoup de poussière.

Avantages
Un passe-temps. Mais morbide.
L'aubaine de l'interne en psychiatrie à l'affût d'un sujet pour sa thèse.

Inconvénients
JeContacte est en soi un point faible.

Consulter JeContacte Avis sur JeContacte

44 réponses


@Cactus

Merci pour votre petit mot.

Je ne retrouve pas du tout ma situation dans cette phrase citée, ce philosophe parle d'amour et de haine sous entendant qu'en face il y a indifférence car c'est le contraire de l'amour (et non la haine, mot galvaudé un peu, qui n'en est qu'un autre versant sûrement pas de l'indifférence).

Je crois, en outre, que ce que l'on voit de l'autre (et je dis cela pour tous ceux qui réagissent parfois trop vite à un comportement qui leur déplait chez l'autre et qu'ils interprètent de façon biaisée du coup provoquant des conflits qui font souffrir pour rien parfois) a un sens dans certains cas, très différent de ce que l'on imagine, et notre imagination nous joue des tours soutenue et imprégnée de nos angoisses. C'est cela qui nous fait souffrir bien souvent à tort. C'est dommage.... Il y a des ruptures que l'on peut du coup, regretter...

Communiquer, comme je l'ai dit plus haut, permet de connaître le chemin de l'autre, ses véritables intentions, le sens conscient ou inconscient de ses actes. C'est comme cela que l'on avance à mon avis.

Il y a plein d'interprétations possibles

Pour l'esprit dit masculin (je n'y crois pas), il y a une partie dans mon commentaire précédent @veteran qui en parle et qui pourrait répondre à ce que vous dites.

@Questions de Femme : Le seul accès au monde tel qu'il est c'est votre porte palière. Au-delà s'étend la rue. Même votre fenêtre peut vous donner une image biaisée du monde. Le Net c'est de l'image subjective, de la photo retaillée, retravaillée, de l'info sourcée à la va-comme-je-te-pousse. De la propagande. Le Net c'est un média qui vous donne du monde et de ce qui s'y passe un aperçu fragmentaire et changeant et contrôlé. Mais comme ça se passe chez soi, face à un écran qui donne l'impression d'obéir au doigt et à l'oeil, qu'on peut se poser devant cet écran en tenue de ville, en pyjama, en bleu de mécano, tout(e) nu(e) ou déguisé(e) en ce qu'on veut sous le sceau d'un prétendu anonymat, on se croit libre de dire, écrire et faire ce qu'on veut, on se lâche, on fait devant cet écran, avec les gens qui se tiennent de l'autre côté, ce qu'on n'oserait jamais faire dans la vraie vie. Le surmoi est éjecté, pas de patrouille pour veiller à la tranquillité du citoyen. Du moins pas visible. Et avec un peu d'expérience, on sait ce qu'il en est de la fiabilité d'une adresse IP.
Si je vous aborde dans la rue pour amorcer le genre de conversation que nous sommes en train d'avoir, vous vous sentirez importunée, vous m'enverrez paître. Si vous êtes jolie voire très jolie, vous vous baladez en ville accrochée à votre smartphone en mode avion, pas qu'il se mette à sonner, histoire d'avoir l'illusion de vous éviter les assauts des gugusses qui vont vous cerner pour vous demander votre 06.
C'est la différence entre la réalité et le Net. La réalité c'est ce qui est. Le net c'est ce qu'on veut (nous faire) croire qui est.
L'identité sexuelle en tant que construction, là je vous suis à la trace et j'étais déjà dans cette réflexion quand ceux qui l'ont mise en avant comme une découverte de l'eau chaude étaient dans les limbes - vous comprendrez pourquoi plus loin. C'est clair qu'un mec ne saurait se définir (que) par ce qu'il a entre les jambes, et une femme (que) par sa capacité à donner la vie (avec la quête de sécurité que cela impliquerait), il est évident aussi qu'il y a une part féminine chez les messieurs, masculine chez les dames - chose dont pas 10% des gens qui nous entourent n'a la plus petite conscience, d'où les amalgames dont peuvent souffrir celles et ceux qui expriment cette part non pas opposée mais complémentaire de leur être - ladite expression pouvant prendre des formes autres que caricaturales et qui échapperont aux définitions qui là encore, entendraient codifier les comportements (genre, le mec qui laisse s'exprimer sa part féminine est à l'écoute, il est empathique, enveloppant... la nana qui laisse parler sa part masculine fait de la moto, sait manier une tronçonneuse, se montre dirigiste...). Si on part de ces idées reçues, produits de cette psychologie de solderie qui nous est balancée à longueur de sites web et qui a débordé de l'écran pour envahir la rue, je préfère vous dire que le mec empathique et enveloppant a toutes les chances de passer sa vie dans une solitude monacale, et notre motarde bûcheronne autoritaire à collectionner les râteaux.
Pour préciser, si je devais me situer par rapport aux échelles complaisamment distillées sur les sites qui traitent d'identité de genre, je pourrais m'affubler de l'étiquette non-binaire. L'ennui, c'est que les gens qui vous parlent de non-binarité sur le web affichent des looks qui dans les rues branchées de San Francisco ou de Londres ou de Berlin passeraient à l'aise, mais qui attireraient sur eux les lazzi des loubards et l'attention des flics dans n'importe quel bled de notre vieille France éloigné de certains quartiers de sa capitale. Et c'est là, Questions de Femme, qu'on en revient aux faux-semblants du Net Ma non-binarité est un continuum et non un look. Comme l'anar que je suis n'a pas besoin de s'habiller en noir et de se promener un couteau entre les dents en citant à longueur de temps du Proudhon et du Ferré. Et ma non-binarité ne fait pas de moi un bisexuel et n'intervient pas sur mon système hormonal. Seulement, allez expliquer ça à la première venue. Les questions d'identité de genre, si elles ont le mérite d'être enfin posées, sont à ce point dévoyées et par les politiciens et par les médias et sur le Net et par les cercles LGBTQI qui en ont fait leur chasse gardée, que le quidam qui n'a pas le temps d'approfondir, qui a autre chose à faire, s'en tient aux caricatures qu'on lui en brandit.
Ainsi, quand je parle à une nana de ma vision du couple en tant que communauté où chacun assume sa part de tâches "dégenrées" (à savoir qu'à moi, le détenteur du zizi, cela ne pose aucun problème de faire les commissions, la cuisine, de tenir un balai, un fer à repasser, ni de coudre un ourlet), et bien ça ne passe pas, mais alors pas du tout, d'autant moins quand la nana appartient à la même génération que la mienne.
Pour ce qui est de la nature "conquérante" des mâles, moi j'y crois pour l'observer chaque jour, et l'avoir toujours observé. Et il est vrai que certaines femmes - certaines seulement - se montrent entreprenantes - ce qui n'est pas une nouveauté, c'était déjà le cas à des époques moins coincées que la nôtre. Continuum, encore et toujours. C'est un travers de l'époque que de découvrir l'eau chaude chaque matin. Ce qui complique tout c'est le bombardement d'informations qui nous est infligé avec son lot d'idées reçues et de conditionnements. Sur le sexe particulièrement. Si vous avez vécu les années 70/80, où le porno se cantonnait aux cinémas glauques où venaient se terrer de malheureux travailleurs immigrés, vous savez qu'on n'avait pas besoin de connaître les subtilités du "creampie", du "bukkake" et autres joyeusetés pour prendre son pied. Et pas besoin de Je contacte pour rencontrer quelqu'un pour un temps ou pour partager des moments agréables. Le sexe tombait sous le sens. Il n'était pas mythifié, intellectualisé, moralisé, diabolisé comme aujourd'hui. La rencontre et la relation font l'objet des mêmes atermoiements. La psy a deux balles citée plus haut non seulement pollue tout sur son passage, mais va empêcher quiconque s'y adonne de se laisser aller vers l'autre. Les grandes théories néo-féministes où l'homme est systématiquement décrit comme un prédateur qu'il convient de castrer, sont là pour achever le sale boulot. C'est le triomphe de la masturbation. Intellectuelle puis comme un pis-aller.
Dans les années 70, dans un film intitulé "Network", on conseillait aux gens de virer leur télé pour redevenir libres et recommencer à penser par eux-mêmes. Un remake de "Network" pourrait nous déconseiller de nous débarrasser du Net et de la télé et des médias pour reprendre possession de nos vies. Car si le Net nous permet d'entretenir ce débat que je trouve fort passionnant, à côté de ça, quel désastre au plan humain en est la conséquence de son invasion dans la vie de tous les jours !
Pour en terminer (momentanément) sur l'objet de votre intervention, et abonder sans le sens de Cactus, oui la communication c'est ce qu'il y a de mieux à condition qu'en face, l'autre y soit disposé. Demandez-lui pourquoi, à votre homme, il a besoin de se trouver des nanas à qui parler sur Je contacte. Allez y franco. Cela vous pose problème, dites-le. Qu'est-ce qui se passe dans sa tête ? A t-il envie d'aller voir ailleurs et si oui, où en est-il de votre histoire à tous les deux ? Ce peut être une crise passagère comme ce peut être un signal d'alarme avant le crash. Vous ne maîtrisez pas la situation, Questions de femme. Reprenez les commandes.

@veteran
Etrangement, vous dites que le sexe est mythifié, moralisé, diabolisé, je n'ai pas du tout la même impression. Justement c'est parce qu'il est chosifié dans la mesure où on le montre (les anatomies n'ont plus de secret pour ceux qui l'ignoraient y compris, malheureusement pour les enfants à la TV même en journée...), où on en parle, où il y a maintenant plein de livres pour apprendre (dans bien d'autres domaines d'ailleurs qui pourtant relèvent sinon du bon sens, au moins de l'instinct primaire), qu'il a perdu son mystère (qui en sera toujours le moteur) d'où le malaise général pour l'aborder.

C'est un phénomène de société que j'observe bien souvent, cette tendance à vouloir rendre les choses banales comme s'il fallait concrétiser le réel, détruire l'inconnu donc tuer le désir (sens général du terme). Il faut tout savoir, tout connaître.... y compris de l'autre (d'où sans doute ces conseils et mise en demeure d'agir comme ceci ou comme cela dans bien des domaines où pourtant, l'Autre n'a rien à y voir), maîtriser donc.

Cette question de la binarité est une fausse question à mon sens. Il y en a qui mélangent tout et il y aura toujours deux sexes quoiqu'en disent certains, toutes ces tendances autour de cette question montre la perversité dans laquelle se perd notre société. Maintenant vous avez raison, il y a des parts différentes en chaque être humain, binaires elles (c'est le lot de la vie sur terre comme le jour et la nuit) et chacun en joue selon sa constitution ou selon le jeu des circonstances. Pour ma part, je pense qu'un homme qui fait la vaisselle peut n'en être pas moins un homme, je ne vois pas le rapport, on n'est pas du tout sur le même registre.

Comme je le disais, il ne faut pas tout mélanger : il y a l'être et il y a les rôles que l'être est amené à incarner dans le jeu de la vie, et c'est très bien. Voulant nier la différence, on affirme que l'on conditionne les garçons et les filles depuis la plus tendre enfance. Ceux qui disent cela n'ont jamais eu d'enfants : il suffit de les regarder sans les influencer pour constater que les différences sont là, innées. Maintenant, les tendances qui peuvent se dessiner par la suite qui l'éloigne de son sexe biologique sont le fruit de plusieurs facteurs qu'il est difficile d'identifier vu la complexité de l'humain.

Cette binarité on la retrouve dans l'impératif d'assurer la pérennité de l'espèce humaine : il y aura toujours nécessité d'une gamète mâle et d'une gamète femelle pour concevoir un être humain. Ceux qui nient cela devrait consulter. Ainsi, on mélange tout, l'être humain étant constitué de plusieurs registres biologiques, physiologique, psychologique et peut-être d'autres que l'on ignore (car je l'apprends à certains qui s'obstinent à l'ignorer, on ne sait pas tout...).

Pour ce qui m'a inquiétée sinon, sérénité retrouvée, communication efficace, comme quoi, il faut se garder d'interpréter trop vite et de façon fermée, les apparences qui peuvent tromper sur les intentions. Il faut dire que ce que j'ai pu en dire est limité en fonction du contexte dans son ensemble ce qui est un biaise un peu ce que l'on peut imaginer dans l'a priori.

Pour terminer, parce que le sujet est quand même le site Je Contacte, je dirais que, comme vous le disiez, rien ne vaut la vraie vie et les sites de rencontre sont à prendre, pour ceux qui veulent quand même s'y inscrire, avec beaucoup de distance et peu d'illusions. Etre vigilant aussi à ce que ce virtuel ne soit pas un frein à la vie réelle. Pour cela, en prendre conscience et ne pas se laisser capter... Pas gagné...

@Questions de Femme : Content de savoir que pour vous la situation a l'air de s'être clarifiée.

Vous avez mieux résumé que moi ce qu'il en est du sexe à l'heure qu'il est : on lui a dérobé son mystère. Le porno a tué l'érotisme et sans jeu de mots de mauvais goût, ça part dans tous les sens.

Quand j'écris mythifié, j'entends codifié. Il n'est qu'à voir les réactions qu'on a ici par rapport à la dégaine des candidats au Septième ciel qui sur Je contacte attendent le miracle. Je parle des types. Les femmes espèrent autre chose autour de ça. Et c'est tellement en décalage par rapport à ce que l'idéologie dominante entend imprimer dans les esprits, que nos réactions mêmes en disent long sur le succès de cette manipulation de masse. Exit les vieilles, les vieux, les moches, les gros(ses), les tordu(e)s, les banal(e)s, les déjanté(e)s, les déconnecté(e)s, les désaffilié(e)s, les pauvres, en somme celles et ceux qui par ailleurs sont des naufragé(e)s d'un système qui privilégie la beauté, la jeunesse, la perfection des corps, la performance et la capacité à faire chauffer sa carte bleue. Je contacte décrit une réalité sociologique qui aurait inspiré Bourdieu. Je contacte c'est la rue dans sa crudité. Le type couramment constitué qui feuillette les profils de femmes se dira de la plupart : je ne pourrais pas me sortir une de ces nanas sans prendre la honte du siècle. Je ne voudrais pas être vu avec une de ces nanas. Elles ne m'inspirent pas de désir. Même si le type en question est à des années-lumière de se coltiner le physique de Jason Statham. Il rêve d'une partenaire aux formes ergonomiques pareille à ces femmes qu'il voit défiler à la télé. Certains qui ont plus de vécu et de plomb dans la tête, sont en quête d'une copine sympa pour partager leur quotidien et se sentir moins seuls. Du moment qu'elle n'est ni vieille ni moche ni obèse, qu'elle a tout oublié de ses ex, qu'elle ne se trimballe pas un physique de concierge de vaudeville, une belle-doche envahissante, trop de marmaille en âge de lui monter la tête quant aux normes en vigueur auxquelles ne correspondrait pas forcément le postulant du jour.
On est dans une optique de désir, pas d'amour. Pas qu'on brûle les étapes, on prend la question à l'envers. On veut baiser d'abord, voir par la suite s'il y a des atomes crochus, si on s'entend. Ensuite on jouera à être amoureux. Combien de couples de façonnent de cette manière aujourd'hui. Selon la qualité de la crampe. La disponibilité de la nana à certaines caresses, sa science de la chose. Sa soumission aux diktats du porno. Rien n'est plus incommode à porter et anti-hygiénique qu'un string. C'est valable sur Je contacte et dans la vie de tous les jours.

Moralisé, diabolisé : c'est le système de défense déployé par les nouvelles féministes qui, exploitant la découverte inédite des abus de pouvoir exercés sur de jolies femmes par certains producteurs de cinéma, cinéastes, acteurs, politiciens, personnalités masculines en vue, iraient jusqu'à prétendre interdire aux gars de proposer un verre à une jolie fille à la terrasse d'un café. Si on les écoute, on ferme les boîtes de nuit comme jadis les lupanars, on colle un flic derrière chaque individu de sexe mâle, et quiconque parmi ceux-ci se piquerait de tenir la porte à une dame se verrait emmené manu militari, convaincu de harcèlement sexuel et collé aux fers. Ces dames qui rêvent d'un monde d'eunuques semblent considérer par ailleurs que la soumission de certaines femmes aux rigueurs de telle religion qui foule au pied les droits des femmes, les contraint à être assujéties aux volontés de leur homme et à se recouvrir d'une housse, est l'expression et de leur féminité et des droits de la femme. No more comment.

Chosifié, le sexe, oui et ça date quand même de la libération des moeurs héritée non pas de 68 qui n'avait rien à voir avec ça (les féministes de l'époque, issue de la grande bourgeoisie parisienne, se cantonnaient aux idéologies de salon, lesquelles reconnaissons-le ont donné lieu au droit à la pilule et à l'avortement) mais du mouvement hippie et avant ça, de la lame de fond de la beat generation. Le corps apparaissait là où il s'occultait naguère, dans une dimension érotique qui chez la femme exaltait la féminité, alimentait chez l'homme le désir et non la fantasmatique, comme c'est le cas dans un régime d'interdits - celui que nous connaissons depuis que nous avons régressé sous le joug d'une bien-pensance organisée, le "tu as le droit de mater mais pas touche", décrit plus haut. Alors on compose avec ce conditionnement propre à entretenir la misère sexuelle de part et d'autre. Et ça donne une compétition au (à la) mieux-disant(e). Exemples Je contacte, les sites de rencontres en général, les thés dansants, les baloches de campagne initiés pour pallier à la solitude des paysans, tout ce qui est supposé rapprocher les unes et les autres selon des normes bien codifiées. Et éventuellement fabriquer de l'amour à défaut d'être encore capable de le rencontrer.

La non-binarité : qu'est-ce qu'un homme, un vrai, qu'est-ce qu'une femme, une vraie, à quoi ça doit correspondre ? Né chez Plumeau, on a prétendu m'expliquer qu'en tant que détenteur d'un zizi je devais penser comme ceci et me comporter comme cela, car c'est ce qu'une femme attend d'un homme, un vrai. Or, gamin je fuyais les bastons et séchais les stades, leur préférant les bouquins et d'interminables conversation avec la bibliothécaire de mon quartier. Ado je me fichais de ne pas posséder de mobylette et me désintéressais des courses de bagnoles et du foot, les motos me faisaient horreur et à tout cela je préférais les bouquins, encore, et la cinémathèque. Au rock je préférais les classiques, aux films de gangsters et à la SF je préférais les films d'auteurs, je préférais les copines aux copains, apprendre à coudre et à cuisiner me paraissait plus intéressant qu'apprendre à changer un carbu. Discuter du sens de la vie, des qualités d'un film, d'un livre, parler philo et mode avec des copines m'apportait plus que parler de politique et de cul avec les rares potes que j'avais, et moins encore de sport, sujet dont je me fichais comme d'une guigne. Je faisais le désespoir de mes vieux et j'étais catalogué ce que vous imaginez. Sauf que voilà, l'univers sudoripare de mes semblables porteurs de zizi m'indifférait. Leur culte de la compétition m'apparaissait puéril. Les valeurs viriles défendues à l'armée me semblaient relever du Néandertal. L'autorité quelle qu'elle soit, je la voyais comme surfaite, artificielle, tenant du jeu dans la cour de récré.
Alors je me suis posé très tôt cette question du genre qui est apparue à la surface il y a seulement une dizaine d'années. Ses tenants, ses aboutissants. Je n'ai pas grandi dans un milieu exclusivement féminin, j'ai eu un père, une mère, des oncles, des tantes, des cousins, des cousines, tous appartenant à la classe ouvrière. Et je ressentais en moi la synthèse des deux pôles et non leur antagonisme. Dire que ça ne m'a pas posé de problèmes dans mes rapports avec les gens en général, les femmes en particulier, serait mentir. Mais j'étais comme ça, je suis comme ça, je n'ai pas besoin de l'étaler extérieurement, j'ai appris à vivre avec. Voilà ce qui en est de mon expérience de ce qu'on dénomme aujourd'hui la non-binarité.

Je me repéte , tout est relatif , sauf quand y a pas photo ! Fermer les yeux devant le danger, c'est se donner en proie et renoncer à son libre arbitre , disait Georges Meredith !

Plus personne n’alimente ce fil de discussion ?

Je l’ai découvert récemment, et je trouve dommage qu’il se soit éteint car, je me suis vraiment régalé à le lire.
C’est bien dit tout autant que bien écrit.
Il aurait pu devenir une source d’échanges constructifs d’expériences sur les sites de rencontre profitable à tout le monde, une manière de se réunir alors qu’on est tous isolés derrière notre clavier.
Une Agora virtuelle des réalités de ce mode de rencontre, où les intéressés parleraient de leurs illusions et déboires d’humains en mal « d’Amour »
Je sais bien qu’Henri Laborit avait dit que : « quoi qu’on dise, quoi qu’on face, quoi qu’on en pense, en réalité on passe notre vie seul dans notre enveloppe charnelle »
J’espère qu’il y a des exceptions à cette règle. . .
Si chacun à penser à cocher la case « Avertissez-moi par e-mail quand une réaction a été placée » ça devrait pouvoir repartir pour le plus grand plaisir des participants.

Plus personne n’alimente ce fil de discussion ?

Je l’ai découvert récemment, et je trouve dommage qu’il se soit éteint car, je me suis vraiment régalé à le lire.
C’est bien dit tout autant que bien écrit.
Il aurait pu devenir une source d’échanges constructifs d’expériences sur les sites de rencontre profitable à tout le monde, une manière de se réunir alors qu’on est tous isolés derrière notre clavier.
Une Agora virtuelle des réalités de ce mode de rencontre, où les intéressés parleraient de leurs illusions et déboires d’humains en mal « d’Amour »
Je sais bien qu’Henri Laborit avait dit que : « quoi qu’on dise, quoi qu’on face, quoi qu’on en pense, en réalité on passe notre vie seul dans notre enveloppe charnelle »
J’espère qu’il y a des exceptions à cette règle. . .
Si chacun à penser à cocher la case « Avertissez-moi par e-mail quand une réaction a été placée » ça devrait pouvoir repartir pour le plus grand plaisir des participants.

« Capitaine Reviens »
Ton bateau est à l’abandon

@Beaunobo
rien n'est plus simple ni plus compliqué que les rapports hommes-femmes;
voici peu, j'ai demandé à une psychiatre jeune mais Chef de clinique dans un C.H.U.
"pourquoi sommes-nous attirées par les hommes, alors qu'ils sont méchants avec nous?"
"c'est l'instinct" a-t-elle répondu
moi qui vous parle, présentement, ai parcouru 1000 chemins pour trouver mon partenaire
quand ça marche ça ne dure pas
pourquoi?
parce que toutes et tous nous avons nos "zones d'ombre"
inconnues de nous-mêmes et non maîtrisées
ainsi, on quitte la perle qu'on avait trouvée
puis on regrette
puis on se précipite dans les bras de n'importe qui
etc etc etc
@vétéran
j'ai eu à ma portée des hommes comme vous, il y a des dizaines d'années
je me demandais comment des types aussi BIEN pouvaient s'intéresser à MOI
"il y a un loup" pensais-je
et je m'en remettais au 1er crétin venu, dont le comportement me paraissait "normal"
j'ai "ramassé" croyez-moi!
et ce n'est pas fini!
!!!

Je ne suis pas d’accord avec vous, vous vous trompez dans votre approche du sujet.
Les hommes ne sont pas plus méchants avec les femmes que la réciproque.
Pour résumer, un couple n’est constitué en fin de compte que de 2 égoïstes donc les égoïsme s’équilibres, quand un des 2 estime que la rentabilité de l’autre n’est plus à la hauteur de ce qu’il attend, il (elle) change de placement (comme en bourse).
Il n’y a aucun idéal qui anime la plupart des couples, que de l’intérêt personnel bassement matérialiste.
Chacun est là pour satisfaire ses besoins personnels, et l’autre n’est que l’outil dont il se sert pour y arriver . . .
Là est le problème du couple.
Il faut trouver quelqu’un qui a un idéal de couple, et non pas juste « un consommateur(trice) ».
Et c’est très rare . . .

PS : j’ai une réponse beaucoup plus longue à vous servir, mais j’ai plein de choses à faire aujourd’hui
PS : je viens de m’apercevoir que j’ai mis 2 fois mon post (MdR)

JE SUIS DOWN ... ET NE SAIS QUOI REPONDRE ...

@ l'Epine Dorsale
Si madame est « Down » pour si peu, je n’ose pas publier la suite, parce que « épine dorsale » ne se relèvera jamais . . .

Nietzsche vous permettra déjà de confronter votre expérience avec ce qu’il affirme :
« Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué, Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre »

Henry LABORIT :
L'Amour, avec ce mot on pardonne et valide tout, parce que l'on ne cherche jamais à savoir ce qu'il contient. C'est le mot de passe qui permet d'ouvrir les coeurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d'un voile prétendument désintéressé, la recherche de la dominance et l’instinct de propriété. Il donne bonne conscience, sans gros efforts, ni gros risque, il ment souvent à longueur de journée dans l’indifférence totale tout en fournissant une tunique honorable à bon nombre de ceux qui l‘utilisent abondamment.
Celui qui oserait le mettre à nu, n'est pas considérée comme Lucide, mais comme Cynique

Si tu es capable de regarder ces vérités en face sans sourciller, alors tu pourras encaisser la suite. . .

Vivre à deux est truffé de contradictions :
On souhaite vibrer mais on redoute la dépendance amoureuse, on aimerait partager aussi son quotidien mais sans renoncer à son autonomie et à sa maîtrise, et comme on craint les désillusions on préfère parfois rester seul plutôt que de tenter à nouveau.
Le futur n'est pas écrit, mais avec un réel désir d’engagement car rien n’est jamais assuré, en oubliant un peu ses intransigeances et ses peurs, et en faisant preuve d’un minimum de bon sens pour s’épargner des espoirs stériles, le soleil peut réapparaître.

Sénèque :
Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. . .

Est-ce que tu sais au moins ce que tu veux et ce que tu ne veux pas ???
Est-ce que tu n'es pas en quête de réparation narcissique, d’un idéal inaccessible, ou d’attentes excessives ?
Seulement après tu sauras qui chercher.

Tu me donnes l’impression de ne pas tirer les leçons de tes échecs et de sombrer dans un fatalisme facile et destructeur.
« J’ai "ramassé" croyez-moi ! Et ce n'est pas fini ! »

C’est sûr que si tu n’as aucun recul ni esprit critique sur tes échecs, tu vas tourner en boucle pendant encore longtemps . . .

Vite analysé, je pense que le problème c’est plutôt TOI que les autres, et que la prétendue « Méchanceté » des hommes n’est qu’un alibi permettant de te dédouaner de toute responsabilité.

Si tu vas jouer au Tiercé et que sur la ligne de départ il y a entre autres une Chèvre, un âne ou une tortue et que tu paries dessus, il ne faut pas venir gueuler que le tiercé est truqué ou que tous les chevaux sont nuls.

Chapeau Monsieur le Professeur!

Votre analyse sur l'AMOUR est GOOD.
Mon mec actuel s'est barré (et se défonce actuellement) quand il a compris que l'ingurgite!

VIVRE A 2:
Malgré le massacre, je continue de courir après cette Chimère.
Oui, je m'engagerais bien MAIS il n'y a plus de candidat(s) !!!
Oui je cherche une réparation narcissique MAIS avec énormément d'HUMOUR (je les bouffe donc plusieurs fois) !!!

Je me précipite sur les hommes dangereux, destructeurs ... pour leur mettre LA MISERE (vengeance personnelle, profondément enracinée, jusqu'au cercueil)

Merci et faites-moi passer la note !!!

@ Épine dans le pied

Ben Voilà !
Un brin de lucidité.
Pas besoin d’aller voir un Psy pour avoir une caution scientifique.
Madame ne fait que récolter ce qu’elle sème.

Si madame veut être aimer, il faut qu’elle sème de l’amour (ce qui n’implique pas pour autant une naïveté de prépubère) ce qui aura déjà comme premier résultat de transformer la chimère en réalité possible . . .

Je propose à madame de changer de pseudo pour un plus adapté :
« Epine dans le pied »
Ensuite je propose à madame d’aller voir un psy pour essayer de l’aider à comprendre pourquoi elle en veut tant aux hommes, enfin elle pourra changer de nouveau de pseudo pour « je prends mon pied »
Si dés que l’on a une déception il faut entrer dans une guerre de 100 ans avec le sexe opposé, ça va être long et pas bon.
Je satisfais madame en lui donnant un peu « d’Humour » à défaut de pouvoir lui donner un peu « d’Amour »
La terre est peuplée d’humain comme les forêts de champignons, et en trouver de bons, demande beaucoup d’expérience ou beaucoup de chance.

Pas besoin de merci, c’est gratuit !

Plein de bisous d’amour . . .

!!!
Je connais l'origine de la Guerre de 100 ans que j'ai engagée avec les hommes dangereux, tordus et violents.
Au cours de ma longue vie, j'en ai parlé à 3 psychiatresses différentes.
Silence radio. MAIS encaissements d'honoraires!
PLUS FORT: devant la plus grande psychiatresse de Nice (du moins le croit-elle !!!) j'ai dénoncé un père INCESTUEUX qui était présent.
Le lendemain, j'étais internée en clinique psychiatrique.

CONCLUSIONS:
- le père incestueux continue son business et il y a une fillette de 10/11 ans dans le circuit, maintenant ...
- la grande psychiatresse est plus intéressée par les âmes tordues que par les victimes desdites âmes !!!
La Madame est même sur facebook, avec ses photos de voyages lointains etc... catherine moriano de Nice. COOL !

Pô ! Pô !

T’as vécu du lourd.
Ça dépasse mes compétences . . .
Tous les Hommes ne sont pas des Pères incestueux, et si on exprime en % par rapport à tous les hommes, c’est ridicule.
Et à vouloir y faire payer à tous les autres, tu te trompes carrément de cible, en t’enterrant encore plus, et sans résoudre la haine de ton père.
Trouve un homme sensible et pas qu’un Mâle en rut qui te fera revivre à chaque fois l’épisode du père incestueux.
Après tu finiras par oublier doucement le passé douloureux . . .

Excuses-moi Professeur !
C'est bien pire encore ...
Connais-tu des Tortureurs Professionnels?
Non, je présume.
Moi j'en ai connu un de très près et je n'avais que 4 ou 5 ans.
Je ne peux donc pas être normale.
La seule option que la société m'offre c'est l'asile d'aliénés.
Moi, tu vois, j'ai une autre vision de l'Avenir.
Au fait, j'ai encore foiré une rencontre cet après-midi et me suis enfuie en courant - au propre et au figuré !!! Le voici qui rappelle à l'instant au téléphone INCROYABLE !!!

@ Épine * * * *
Si l’Epine Fleurie, alors tout est permis . . .
Tu passes donc de bouton à épanouie.
Il faut que tu te trouves un Fakir, qui se délectera de tes épines.
Malgré tout, tu continues à t’auto persuader que tu ne peux pas t’en sortir, ce qui te permet de persister à avoir des comportements « pas normaux »
Tu vas les « pécher » sur quel site tes Mâles ?

Bonjour!
je vais sur tous les sites ...
sauf les plus ignobles et merdiques
le mec le mieux que j'ai rencontré, ce fut "en live"
en 2018, à un endroit genre "Nice centre"
en 2020, voici 2 semaines, devant ma médiathèque "Nice ouest"
C'est SPACE, non ???
Merci pour le dialogue car plus aucune amie ou famille ne souhaite me "DIALOGUER" !!!

@Épine Phénomène
Par principe, je ne recommande pas les Gratuits.
J’ai fait la plupart des sites connus payants dont les Surcotés Attractive World et Elite. Déjà que les payants on y trouve massivement les rebus du couple, les gratuits sont carrément une déchetterie, voir la vallée des lépreux . . . A FUIR.
Le simple fait que ces gens n’acceptent pas de payer pour trouver un conjoint en dit long sur leur état d’esprit, leurs idéaux et leurs motivations.

J'ai pris un bon KIFF cette nuit ... seule dans la salle de bains !!!


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